Ma Sophrologie
à Paris 16ème
Ma Sophrologie, sophrologie à Paris 16
 
Ma Sophrologie
à Paris 16ème

Que faire face à un obstacle improbable ?


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La coach américaine Brooke Castillo a conçu une grille de décodage très éloquente sur les liens entre les événements, nos pensées et la réalité. Elle part du principe suivant : « les événements extérieurs ne sont ni bons, ni mauvais. Ce qui leur donne leur « teinte », c'est la pensée qu'on y associe. Ces pensées génèrent des émotions. Les émotions qui nous envahissent vont enclencher des actions de notre part qui, à leur tour, entraîneront des résultats ».

 

Il y a quelques années, j’ai décidé de m’offrir mon premier voyage en « célibataire » et j’ai choisi l’Inde. Trop peu confiante encore pour partir seule si loin, je me suis tournée vers le voyage en groupe, chose que je n’avais jamais expérimenté (ayant toujours été en couple et peu tentée je l’avoue).

Nous sommes en janvier 2019 et je trouve une petite agence qui propose des voyages dits « ressourçant » à base de yoga et de méditation et m’inscris très vite pour un départ le mois suivant.

Je m’arrange avec mon ex-mari pour la garde de notre fille, je bloque mes rendez-vous clients pour 10 jours, formalités administratives (passeport ok et demande de visa) j’achète un tapis de yoga et je commence peu à peu trier des vêtements d’été …  La veille de mon départ, je termine ma valise et me couche assez tard malgré un départ prévu à 5h du matin direction Roissy (mais ce n’est pas grave, je sais que je pourrais me reposer dans l’avion : j’adore les longs vols où l’on est coupé de tout, où il n’y a rien à faire juste à se poser, se reposer, lire, regarder des films… un vrai bonheur dont je me réjouis. Et puis le principal c’est que tout soit bouclé et que tout fonctionne parfaitement bien jusqu’à présent. Reste juste la dernière appréhension du taxi, d'un retard, d’un embouteillage mais en bonne sophrologue, je sais à peu près gérer ce stress : respirer et visualiser que tout se passe parfaitement bien 

J’arrive à l’heure et retrouve le groupe à l’enregistrement, le passeport, le billet, le visa, tout est ok et la valise part dans la soute ! Je respire vraiment et ressens la joie de ce premier voyage « seule » dans un pays qui, j’en suis sure, va me m’éveiller à de nouvelles choses. On se dirige vers le contrôle biométrique des passeports et là … ça coince pour moi ! Sans doute un bug de la « machine » alors on me dirige vers un guichet humain et là à nouveau ça coince. Tout le monde est passé. L’homme me regarde et me dit : Votre passeport a été déclaré volé et/ou perdu » vous ne pouvez donc pas partir.

« Quoi ? mais non, c’est mon ancien passeport que j’ai déclaré perdu il y a 2 ans et depuis j’ai voyagé ! Je suis allée à Berlin, Londres, Cracovie… Ce n’est pas possible !» « Rien à voir puisqu’il n’y a pas de contrôle biométrique vers ces pays ». Alors je revois la scène à la mairie, la femme qui note le numéro de mon passeport que je viens de déclarer perdu pour récupérer le nouveau et je comprends l’erreur qu’elle a faîte … erreur que je ne pouvais connaître. Les larmes commencent à monter.

« Vous avez une carte d’identité ?  Oui bien sûr ! » Je reprends espoir, il va voir son responsable et revient : Non c’est trop risqué car vous allez être recalée à l’arrivée et remise directement dans un avion… Suivez-moi s’il vous plait !
(Effectivement j’aime bien l’avion mais de là à faire un aller et retour Paris/New Dehli sans escale dans le pays, c’est moyen – sans compter le prix du billet retour à rajouter à la perte sèche de mon voyage). Alors je m’incline et suit le douanier. 

Et là, telle une « criminelle », je me retrouve dans un petit bureau ou on me fait signer un papier dans lequel je reconnais avoir voulu voyager avec un passeport volé/perdu et accepte de le restituer aux autorités compétentes. Puis je me dirige vers le comptoir d’enregistrement afin de demander à ce qu’ils récupèrent ma valise qui a déjà était chargée dans l’avion.

Tout le monde est désolé, ils sont gentils et me préviennent que cela risque de prendre une bonne heure. Alors je me pose dans le hall, seule triste et je vois dans ce chassé/croisé de février, des familles des couples qui reviennent ou partent en vacances, ils ont le sourire. Je ressens alors encore plus ma solitude… même si divorcer était un choix, il y a toujours des moments plus difficiles que d’autres (vacances, jours fériés, fêtes de famille, Noël ...). Il est 8h30, je commence alors à recevoir des textos d’amis qui me souhaitent bon voyage, qui se réjouissent pour moi, que je l’ai bien mérité, que je vais me régaler… Les larmes à nouveau et l'éternelle question « pourquoi ça m’arrive ? pourquoi la vie m’envoie cette épreuve ? (impossible pour moi à l'époque de le voir comme une expérience sur laquelle peut être un jour, je mettrai du sens… Marie-Anne, la victime, est de retour 

J’appelle mon fils, (23 ans à l’époque) qui est désolé pour moi mais qui très vite me dit : « Super expérience à partager pour expliquer comment la sophrologie peut vous aider quand vous êtes face à un obstacle improbable et dont vous n’êtes absolument pas responsable ! » Je me vois sourire … Il me touche avec son optimisme et sa façon naturelle de voir le positif dans tout. Il me propose de venir déjeuner avec moi.

Je récupère ma valise, le jour est bien levé à présent il fait beau, le taxi est gentil et compatissant. J’arrive chez moi, les gens du marché sont en train d’installer leur stand, j’aime cette ambiance. Je range mes affaires d’été, mon tapis de yoga, ma valise. Mon fils arrive et nous allons faire le marché. Les gens sont souriants alors je souris… 

 

Finalement dans ce genre de situation, nous avons deux choix : Résister, lutter contre ce qui « EST » se plaindre et s’épuiser en déversant sa peine en parole ou énergie négative ou bien changer sa perception de l’évènement afin de l’accepter et éviter non pas la douleur mais la souffrance c’est certain.

 

Nous savons aujourd’hui que nous pouvons utiliser la flexibilité de notre cerveau pour orienter nos émotions, et même notre réalité vers ce qui est bon pour soi.

Savoir utiliser la plasticité neuronale est un des outils qui permet de travailler sur les 4 piliers qui constituent l’être humain et qui lui permet de trouver son équilibre : le mental, le comportemental, l’émotionnel, le spirituel. Commencer par s’apaiser, étape nécessaire afin d’entamer en sécurité, un travail en profondeur pour pouvoir trouver ou retrouver son chemin en toute confiance. 

Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à remplir ce questionnaire qui me permettra de vous proposer un rdv téléphonique au cours duquel je vous poserai des questions sur votre situation actuelle, vos manques, vos attentes et objectifs afin de pouvoir ensuite vous proposer l'axe de travail et les outils appropriés notamment grâce à l'offre "Thérap/Coaching".

 


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